3 profils d’ingénieures inspirantes chez Groupe Asten

Même si la 1/2 des étudiants universitaires dans le monde sont des femmes (et 55% en Europe), elles sont sous-représentées dans le monde du numérique. En 2021, 28 % de femmes seulement sont inscrites en écoles d’ingénieur. Le fossé entre les femmes et les hommes dans la tech se creuse dès l’université.

Or, lorsqu’un groupe intègre une diversité de profils (et notamment de genre), son intelligence collective augmente et génère plus de valeur.

Chez Groupe Asten, nous œuvrons pour une meilleure représentation des femmes dans le numérique et au sein de nos équipes.

En cette journée des droits des femmes, nous mettre à l’honneur trois de nos ingénieures inspirantes.

Voici leurs portraits, bonne lecture !

Le portrait de Lucille – Ingénieure en technologies de l’information

Peux-tu te présenter et présenter ton parcours ?

Je m’appelle Lucille Mazeas, j’ai obtenu un bac scientifique, puis une prépa physique chimie et ensuite, je suis rentrée à l’ENIB, l’Ecole Nationale d’Ingénieur de Brest, en 3ème année.

J’ai passé deux années plutôt généralistes en informatique, électronique et mécatronique (en licence puis master 1). Actuellement, je suis en 5ème année et je me suis spécialisée en informatique.

Depuis quand travailles-tu chez Groupe Asten et quel est ton rôle/poste ? 

Je suis en alternance chez le Groupe Asten depuis septembre 2022 en tant qu’ingénieure IT.

Quelles sont tes missions quotidiennes principales ? 

Je fais du développement spécifique sur Liferay au sein de l’équipe Lab/Application. On réalise des portails intranet et extranet pour des entreprises ou des associations.

Que préfères-tu dans ton métier ? 

J’aime le fait de participer à moderniser le monde, à le rendre plus facile. Et j’aime bien aussi quand je passe une semaine à développer une fonctionnalité et que je vois qu’après, en appuyant sur un bouton, plein de choses s’enregistrent. C’est un peu magique et ça me fait plaisir de voir le fruit du travail accompli.

Quelles sont selon toi les qualités et compétences nécessaires pour pratiquer ton métier ? 

De la patience et de la persévérance parce que ça ne marche jamais du premier coup. Être curieux(se) aussi, pour rester à l’affut des technologies. Et enfin, avoir des capacités relationnelles parce qu’il y a du travail en équipe, on s’aide beaucoup les uns les autres et ça c’est un point que je trouve très intéressant.

Qu’est-ce que ça fait d’être une femme dans la tech et aurais-tu des conseils à donner aux femmes qui souhaitent s’orienter dans cette voie ? 

J’ai trouvé ça un peu difficile. Les études étaient un peu dures, car il n’y avait que des hommes. Aujourd’hui en entreprise, ça va beaucoup mieux.

Si cela avait été un milieu plus mixte, je m’y serais dirigée plus vite. Dès la seconde, c’était un milieu qui m’intéressait, mais je ne voulais pas me retrouver dans une classe de garçons, ça a mis un frein à mon parcours et c’est pour cela que je m’y suis dirigée qu’après la prépa.

Un conseil que je pourrais donner c’est qu’il ne faut pas se fier aux « on-dit », il faut y aller parce qu’on aime ça. Il ne faut pas non plus se limiter sur ce qu’on veut faire, ne pas se mettre de barrière. Il faut se laisser la possibilité de faire ce dont on a envie, même si ce n’est pas forcément ce qu’on attend de nous.

Le portrait d’Ibtissem – Ingénieure en technologies de l’information

Peux-tu te présenter et présenter ton parcours ?

Je m’appelle Ibtissem. J’ai commencé par obtenir une licence en matière informatique que j’ai faite à l’université des sciences et de la technologie d’Alger. Ensuite, j’ai passé un master dans les systèmes intelligents en Algérie également. Puis fin 2019, j’ai obtenu un master en intelligence artificielle à l’UBO. J’ai un parcours math/informatique et je me suis spécialisée en intelligence artificielle. Quand j’ai commencé à travailler, je me suis orientée en big data, et plus particulièrement tout ce qui est ingénierie de la donnée.

Depuis quand travailles-tu chez Groupe Asten et quel est ton rôle/poste ?

Je suis ingénieure en technologies de l’information. Je travaille chez le Groupe Asten depuis mars 2020. Je suis en délégation chez un client, au sein d’une équipe Asten experte en Data, dans laquelle on travaille principalement avec les technologies de Big Data : on fait de la maintenance, de l’évolution des applications implantées chez notre client…

Quelles sont tes missions quotidiennes principales ?

Je fais principalement du développement et en parallèle, nous sommes aussi au service du client pour de la résolution d’incidents.

Sur quelles technologies/environnement travailles-tu principalement ?

Je travaille sur les technologies de Big Data, donc tout ce qui est Hadoop, Pig et Java.

Que préfères-tu dans ton métier ?

Sur le plan humain, c’est le relationnel avec mon équipe que j’adore. On s’entraide beaucoup dans nos projets. Sur le plan technique, quand il y a des incidents, des problèmes, j’aime les défis que je dois relever et résoudre.

Quelles sont selon toi les qualités et compétences nécessaires pour pratiquer ton métier ?

Avoir de la patience surtout ! Parce que quelquefois, on a des problèmes qu’on n’arrive pas à résoudre tout seul. Il faut alors demander de l’aide aux autres. Il faut aussi avoir l’esprit de défi. Par exemple, en ce moment, nous avons plusieurs projets dans mon équipe et je m’aventure parfois dans des projets que je ne connais pas du tout.

Qu’est-ce que ça fait d’être une femme dans la tech et aurais-tu des conseils à donner aux femmes qui souhaitent s’orienter dans cette voie ? 

C’est vrai qu’au début, c’est un peu gênant, tu te sens un peu seule. Quand je suis arrivée dans l’équipe, on n’était que deux femmes pour une dizaine d’hommes. Dans les équipes avec lesquelles on interagit, il y a beaucoup plus d’hommes, on n’est pas du tout dans du 50/50. Après cela peut être un avantage parce que ça te pousse à prouver que les femmes sont capables de faire du développement, de l’intégration. Que ce n’est pas un métier réservé aux hommes.

Le conseil que je pourrais donner aux femmes est de s’orienter vers ces métiers parce que ce ne sont pas des métiers dédiés qu’aux hommes et que nous sommes tout aussi capables de réussir.

J’aimerais ajouter aussi qu’on n’est pas obligée d’être un/une geek pour pratiquer les métiers de la tech et qu’on ne travaille pas tout le temps avec des « écrans noirs » en informatique. C’est un domaine en pleine évolution offrant de belles perspectives de carrières.

Le portrait de Meryem – Ingénieure en technologies de l’information

Peux-tu te présenter et présenter ton parcours ?

Je m’appelle Meryem et j’ai eu un parcours assez scientifique. J’ai fait un bac S spé maths, et après, j’ai fait deux ans de PACES. Je me suis ensuite réorientée vers la fac de science où j’ai obtenu une licence physique-chimie. Après, j’ai choisi de poursuivre mon parcours avec un master CACQ-OPEX, chimie analytique, chimiométrie, qualité et optimisation expérimentale. Et c’est là où j’ai appris à coder, j’ai travaillé sur des logiciels R, matlab et python, et j’ai apprécié le traitement de données plus que la vie au labo.

J’ai passé mon alternance à Capinov où j’ai fait un an de développement analytique : on développe des méthodes d’analyse pour des molécules spécifiques et après quand on a des résultats, il faut traiter les données pour étudier la concentration de cette molécule. Et c’est le traitement de données qui me plaisait le plus. J’ai donc fait en parallèle de mon alternance une formation Machine Learning avec R et j’ai cherché du travail dans le traitement de données puis j’ai choisi d’intégrer le Groupe Asten et ça me plait !

Depuis quand travailles-tu au sein du Groupe Asten et quel est ton rôle/poste ?

J’ai commencé le 2 janvier 2023, et je suis officiellement Ingénieure en technologie de l’information, en prestation chez un de nos clients en tant que Data Engineer.

Quelles sont tes missions quotidiennes principales ?

J’ai travaillé sur du recettage et je suis aussi business analyst. Ce sont deux métiers différents, mais qui se complètent. Notre client à un gros transfert de données à réaliser, aussi je vérifie la qualité des données à la phase de recettage. Ce sont les développeurs qui font les scripts et qui automatisent le transfert. De mon côté, je fais les mêmes demandes, avec d’autres logiciels et d’autres langages, et je compare mes résultats avec ceux des développeurs pour leur donner le go et valider le transfert.

Concernant mon rôle de Business analyst, je regarde la demande des clients, ce qu’ils veulent faire et comment cela doit être fait. Je prépare le cahier des charges et je le donne aux recetteurs (donc à moi-même) et aux développeurs. 

Sur quelles technologies/environnements travailles-tu principalement ?

Je travaille sur R et SQL : ce sont deux langages différents, mais j’utilise les deux. C’est juste une notion de volume. La différence se situe dans le fait que lorsque je travaille sur un tableau avec 60 millions de lignes, parfois sur R ça bug donc il faut passer sous Hive et pour Hive, il faut le langage SQL pour lancer les commandes.

Que préfères-tu dans ton métier ?

La liberté de m’organiser comme je veux. Ce point est très important. Je travaille avec des gens sérieux et efficaces aussi, tout se passe très bien et il y a la confiance. L’équipe, le travail, tout me plaît.

Quelles-sont selon toi les qualités et compétences nécessaires pour pratiquer ton métier ?

Je sais que le traitement de données peut paraitre tellement extraordinaire pour mon entourage. Pour y arriver, il faut le vouloir, il faut l’aimer ce métier. Il faut de l’expérience, je pense qu’il faut juste pratiquer, et des vraies compétences techniques évidemment.

Qu’est-ce que ça fait d’être une femme dans la tech et aurais-tu des conseils à donner aux femmes qui souhaitent s’orienter dans cette voie ?

Quand j’ai fait ma réorientation en fac de science, je voulais aller vers l’informatique et on m’a dit « c’est que pour les hommes, tu verras dans la classe, tu seras la seule », donc j’ai décidé de faire un peu de science pour ne pas être seule.

Et finalement là, on est 1 pour 1 dans mon équipe, il y a 6 garçons et 6 filles, je trouve ça excellent. Forcément maintenant je ne vois plus la différence. Pour moi, c’était un cliché. Même si on entend toujours « c’est un métier d’homme »… mais pas pour moi, je ne vois pas ça. 

Si je devais donner un conseil, c’est de foncer, si c’est vraiment ce qu’elles veulent faire. Même si on peut supposer qu’elles seront la seule femme dans un bureau, ce n’est pas grave, il faut quand même le faire. Il ne faut pas que ça freine les envies, d’autant plus que je trouve que ça a changé !