Numérique

Numérique et sobriété : quelques gestes simples pour réduire votre empreinte écologique

Dans notre quotidien, le numérique est omniprésent : nous utilisons tous les jours des appareils connectés et internet, pour notre usage professionnel et personnel (envoi de mail, recherches, visionnage de vidéos, streaming…). Cette surconsommation du numérique a évidemment un impact sur l’environnement et nous pouvons agir pour le limiter.

D’après l’association The Shift project, le numérique est responsable de 3,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Pour réduire cet impact écologique, la sobriété numérique entre en jeu. Cette démarche consiste à utiliser les technologies et les médias numériques de manière plus consciente et équilibrée. Retrouvez dans cet article des gestes simples à adopter pour y contribuer à votre échelle.

Comment pouvez-vous contribuer à la sobriété numérique au quotidien ?

Évitez l’envoi de mails inutiles et videz vos boîtes

Selon l’ADEME, Agence de la transition écologique, l’envoi d’un mail avec une pièce jointe de 1Mo émettrait en moyenne 2.5g de CO2.

Pour réduire l’impact écologique des mails, voici quelques gestes simples à mettre en pratique au quotidien :
–   Pensez à vider régulièrement votre boîte mail. En effet, les mails que vous stockez sur vos boîtes, font tourner des serveurs en continu. Essayez de ne garder que les mails importants.
–   Optez pour une signature de mail légère.
–   Essayez de limiter le nombre de destinataires de vos mails, de compresser vos pièces jointes, d’envoyer les photos en basse résolution et bien entendu d’envoyer des mails que lorsque c’est nécessaire.
–   Désabonnez-vous des newsletters que vous ne lisez pas. En plus de réduire votre empreinte numérique, cela vous permettra d’être moins sollicité !

Adoptez une navigation plus raisonnée sur internet

Pour avoir une navigation plus raisonnée :
–   Vous pouvez utiliser des moteurs de recherche plus responsables (comme Ecosia), qui est plus neutre en carbone
–   Un geste très simple : évitez d’ouvrir trop d’onglets ou de fenêtres en même temps
–   Utilisez des marques pages et l’historique pour naviguer d’url en url plutôt qu’avec des requêtes

Vous pouvez également réduire les flux de données en
–   Limitant le streaming en diminuant la qualité ou en téléchargeant la vidéo
–   Éteignant votre webcam pendant les visioconférences
–   Désinstallant les programmes inutiles

Évitez de renouveler régulièrement vos équipements

Selon l’ADEME, il faudrait 62,5 millions de tonnes de ressources par an pour produire et utiliser les équipements numériques, et 20 millions de déchets sont produits tous les ans sur l’ensemble de leurs cycles de vie. La phase de fabrication des équipements représente la principale source d’impact du numérique.

Pour réduire cet impact :
–   Privilégiez les appareils reconditionnés plutôt que neufs
   Gardez vos équipements le plus longtemps possible (pensez à les entretenir le plus possible pour allonger leur durée de vie au maximum)
–   Tentez de réparer et réutiliser avant de jeter.

D’autres gestes simples

–   Privilégiez les connexions filaires et Wifi (qui sont sources d’économies) à la 4G/5G
–   Coupez la connexion et débranchez vos appareils quand vous n’en avez pas besoin
–   Ne laissez pas vos appareils mode en veille

Voici de exemples concrets de gestes que vous pouvez mettre en place au quotidien pour réduire votre impact numérique. Il en existe bien sûr beaucoup d’autres (optimiser ses impressions, privilégier la mutualisation des données…), si vous êtes intéressés par le sujet, nous vous conseillons de continuer à vous documenter, sur des sites de référence comme l’ADEME ou France Num.

Et Groupe Asten dans tout ça ?

D’après l’ADEME, la source la plus importante d’émission de gaz à effet de serre est produite par les appareils électroniques (entre 64% et 92%), suivi par les datacenters (entre 4% et 22%). En tant qu’acteur du numérique et centre de données, nous avons donc un impact écologique, mais il nous tient à cœur d’essayer de réduire l’impact de nos datacenters au quotidien. Pour cela, nous avons par exemple mis en place :

–   Une mutualisation de nos datacenters, qui permet de diviser par 5, voire 10 la consommation effective par rapport à des équipements dans chacune de nos entreprises clientes.
–   Dès 2012, nous avons mis en place un système de freecooling, afin de réduire la consommation des climatisations de nos datacenters et nous avons prévu dans notre dernier datacenter, un corridor froid pour optimiser le refroidissement.
–   Nous avons fait évoluer nos baies de stockage en full flash au lieu des disques mécaniques dans le but de réduire les coûts énergétiques tant en consommation électrique directe qu’en refroidissement.
–   Nous avons prévu des plans réguliers de renouvellement de nos matériels permettant de réduire notre empreinte carbone grâce à la miniaturisation des composants, à la réduction de leurs consommations électriques, à l’augmentation de leurs durées de vie et à la compression des données, tout ceci sans altérer la performance et la sécurité des données.